Que serions-nous sans nos fidèles compagnons à quatre pattes ? Leur santé est précieuse, et parmi les menaces invisibles qui peuvent les affecter, les parasites tiennent une place de choix. Invisibles à l’œil nu pour la plupart, ils peuvent pourtant causer bien des soucis. Heureusement, des solutions simples existent pour les prévenir efficacement !
Dans cet article, on vous explique tout pour protéger vos chiens et chats des parasites internes et externes et éviter de mauvaises surprises. 🐾
Parasites internes : des ennemis discrets mais redoutables
Les parasites internes vivent cachés dans l’organisme de votre animal. Ascaris, ankylostomes, strongles, trichures, ténias, giardias… Ces noms peu engageants désignent des vers intestinaux ou des protozoaires qui peuvent provoquer diarrhée, vomissements, perte de poids, voire anémie.
Par exemple :
- Les ascaris dérangent surtout le système digestif.
- Les ankylostomes peuvent entraîner des pertes de sang importantes et donc de l’anémie.
- Les ténias, souvent attrapés en avalant des puces infectées, provoquent démangeaisons et inconfort.
Il existe aussi les vers pulmonaires, qui, comme leur nom l’indique, s’attaquent aux voies respiratoires de nos compagnons.
💡 À noter : les parasites internes passent souvent inaperçus au début. C’est pourquoi la prévention est essentielle.
Fréquence des traitements antiparasitaires internes
- En Suisse : 4 fois par an.
- En zone méditerranéenne : tous les mois, et jusqu’à un mois après votre retour.
Parasites externes : attention aux petites bêtes qui s’invitent sur votre animal
Les parasites externes sont plus visibles, mais pas moins dangereux. Ils attaquent la peau et peuvent transmettre des maladies graves.
Les puces : présentes toute l’année !
Les puces adorent nos intérieurs chauffés et se nichent aussi dans les nids d’oiseaux ou de hérissons. Quelques piqûres suffisent pour provoquer d’intenses démangeaisons, des pertes de poils ou même des infections cutanées. Elles sont aussi vectrices de certaines bactéries et peuvent transmettre le ténia.
Les tiques : un danger au retour des beaux jours
Actives dès que la température dépasse les 10°C, les puces s’accrochent aux hautes herbes et se fixent sur votre animal pour se gorger de sang. Elles peuvent transmettre la maladie de Lyme, la babésiose ou l’encéphalite à tique.
Les acariens : discrets mais très irritants
Les acariens infestent les oreilles, le nez ou d’autres zones sensibles, provoquant des démangeaisons intenses et des maladies de peau comme la gale sarcoptique (qui est zoonotique, c’est-à-dire transmissible à l’homme).
Moustiques et phlébotomes
Surtout présents en zones méditerranéennes, les moustiques et les phlébotomes peuvent être vecteurs du ver du cœur ou de la leishmaniose, maladies graves pour votre compagnon.
Fréquence des traitements antiparasitaires externes
- Puces : toute l’année
- Tiques : dès que les températures dépassent durablement les 10°C
- Aoûtats : en août et septembre dans les zones à risque
- Moustiques et phlébotomes : chaque mois en zone méditerranéenne
- Gale : uniquement en cas de contamination
Zoonoses : quand les parasites passent à l’homme
Certains parasites ne s’arrêtent pas à votre animal et peuvent contaminer l’homme. C’est ce que l’on appelle les zoonoses.
Parmi elles :
- L’échinococcose, transmise par des vers plats via les excréments des chiens ou des renards, qui peut provoquer des kystes dans nos organes.
- La leishmaniose, véhiculée par les phlébotomes, est également préoccupante dans certaines régions chaudes.
Pour limiter les risques :
✔️ Lavez-vous les mains régulièrement
✔️ Ramassez systématiquement les déjections de votre animal
✔️ Protégez votre compagnon avec des traitements antiparasitaires adaptés et faites réaliser des analyses de selles 1 à 2 fois par an.
Bien choisir son antiparasitaire : nos conseils
Pour une protection optimale, choisissez un antiparasitaire adapté aux besoins de votre animal.
- Identifiez les parasites à cibler : chaque molécule agit différemment.
- Sélectionnez le mode d’administration : collier, pipette spot-on, comprimé, injection…
- Considérez la durée de protection : certains traitements durent 1 mois, d’autres jusqu’à 8 mois pour les colliers, et bientôt une injection annuelle sera disponible !
- Comparez les prix : il existe des écarts de prix selon la forme galénique du traitement.
💡 Astuce : demandez conseil à votre vétérinaire pour adapter le traitement à votre animal et à votre région.
Et la résistance aux traitements ?
Comme pour les antibiotiques, certains parasites développent des résistances à certains traitements, notamment aux molécules les plus utilisées. Par exemple, le praziquantel contre les ténias connaît des cas de résistance dans certains pays.
Pour limiter ce phénomène :
- Effectuez des bilans de santé réguliers chez le vétérinaire.
- Réalisez des tests de dépistage parasitaire chaque année.
En résumé : mieux vaut prévenir que guérir !
Les parasites sont une menace silencieuse mais évitable. En adoptant une bonne routine de prévention et en consultant régulièrement votre vétérinaire, vous protégez la santé de votre animal et celle de votre famille.
N’oubliez pas : la prévention reste toujours plus simple et économique que le traitement d’une infestation avérée. Prenez soin de vos compagnons à quatre pattes, ils vous le rendront bien ! 🐶🐱